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Les monastères grecs sous domination latine (xiiie-xvie siècles) : Comme un loup poursuivant un mouton

2021 - Brepols

452 p.

  • Le sac de Constantinople, en 1204, a convaincu des historiens que le monachisme grec ne peut survivre dans un environnement dominé par l'élément latin, à Constantinople et ailleurs. L'extension chronologique et géographique de la domination latine au Moyen Âge permet de s'interroger sur la validité du modèle constantinopolitain dans les autres pays gréco-latins et de poser la question du maintien de l'identité monastique grecque après 1204. L'intégration d'une multitude de fondations dans une analyse comparative à grande échelle temporelle et géographique met en évidence des évolutions et des stratégies communes. Alors que le monachisme grec d'Italie du Sud décline aux xiie et xiiie siècles et que les monastères de Constantinople ne se relèvent pas, le mouvement monastique renaît partout ailleurs et de manière continue. L'identité institutionnelle des fondations monastiques est aussi maintenue après 1204. Une évolution est toutefois notable : comme en Occident, les pouvoirs religieux et civils tentent de rédu
  • ire les pouvoirs des laïcs sur les établissements monastiques. Le projet pontifical de constitution d'une Église libre se manifeste aussi par la volonté de faire des clercs des individus libérés des obligations féodales, ce qui pose problème pour les Grecs, majoritairement dépendants. Finalement, la tradition monastique est respectée : aucune restriction de statut n'empêche l'entrée en religion des Grecs. La correspondance pontificale démontre que le monachisme grec fait partie de l'Église universelle, sans modifier son identité. La vitalité, notamment économique, et l'identité du monachisme grec ne sont pas altérées par la présence latine. [Résumé par l'éditeur].
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